Synthèse du millésime 2022
Le millésime 2022 en quelques chiffres :
2ème rang des étés les plus chauds depuis 1947, après 2003.
Sur la période d’avril à septembre :
+ 1.4 °C sur les températures
- 16 % sur les précipitations
+ 285 heures d’ensoleillement
Les deux premiers mois de l’année sont très contrastés : janvier est plus frais que la normale et février nettement plus doux. Le mois de mars est scindé en deux avec une première quinzaine fraîche mais une seconde tout en douceur. Cette douceur stimule la reprise du cycle végétatif et les toutes premières pointes vertes sont observées dans les tous premiers jours d’avril. Mais une masse d’air froid en provenance de Scandinavie survient alors, provoquant une chute des températures et 4 nuits de gel (3/4 et 9/10 avril). Les dégâts sont la plupart du temps limités. La végétation se trouve momentanément ralentie mais elle repart rapidement à la faveur de la remontée progressive des températures à partir du 12 avril.
Les dates de mi- débourrement présentent quelques jours de retard par rapport à celles observées en 2021. Les températures moyennes s’envolent début mai et se maintiennent à un niveau très au-delà des normales saisonnières. La végétation évolue rapidement, les toutes premières fleurs sont observées vers la mi-mai et la floraison se déroule rapidement. 2022 fait partie des millésimes les plus précoces au stade mi-floraison après 2020, 2011 et 2007.
Le déficit de précipitations s’accentue au fil des mois, entre janvier et mai. Mais le mois de juin est particulièrement pluvieux et le cumul des précipitations atteint le double de la normale. Néanmoins, ces pluies surviennent au cours d’épisodes orageux, notamment entre le 21 et le 25 juin, accompagnés de grêle à 6 reprises. Les dégâts sont assez localisés mais parfois importants.
Les pics de chaleur se succèdent en juillet, après un épisode caniculaire au cours de la deuxième décade de juin. Les toutes premières baies vérées sont observées un peu avant la mi-juillet. La chaleur accablante qui sévit alors et la quasi-absence de précipitations freine l’évolution de la véraison. Le stade mi-véraison n’est atteint au plus tôt que dans les derniers jours de juillet. Il faudra attendre la mi-août pour que la véraison soit totalement achevée sur la grande majorité du vignoble.
La persistance de fortes chaleurs début août permet une bonne évolution de la maturation des raisins et notamment une forte dégradation de l’acide malique au cours de la première quinzaine. Le rythme est ensuite légèrement ralenti par la survenue d’orages entre le 14 et le 20 août avec une baisse concomitante des températures. Mais le retour d’un temps chaud et sec permet à la maturation de se dérouler dans de bonnes conditions, favorisant une évolution régulière des teneurs en sucres et un maintien de l’acidité totale. Les cépages noirs présentent une avance certaine sur les blancs, écart qui se maintient jusqu’à la récolte.
Du point de vue phytosanitaire, l’oïdium a maintenu une forte pression entre floraison et fermeture de la grappe mais a été globalement bien contenu. La pression mildiou est restée faible à modérée selon les secteurs.
Le millésime 2022 a connu des conditions météorologiques singulières et exceptionnelles mais n’en demeure pas moins généreux et qualitatif.
[Source : Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne]
2ème rang des étés les plus chauds depuis 1947, après 2003.
Sur la période d’avril à septembre :
+ 1.4 °C sur les températures
- 16 % sur les précipitations
+ 285 heures d’ensoleillement
Les deux premiers mois de l’année sont très contrastés : janvier est plus frais que la normale et février nettement plus doux. Le mois de mars est scindé en deux avec une première quinzaine fraîche mais une seconde tout en douceur. Cette douceur stimule la reprise du cycle végétatif et les toutes premières pointes vertes sont observées dans les tous premiers jours d’avril. Mais une masse d’air froid en provenance de Scandinavie survient alors, provoquant une chute des températures et 4 nuits de gel (3/4 et 9/10 avril). Les dégâts sont la plupart du temps limités. La végétation se trouve momentanément ralentie mais elle repart rapidement à la faveur de la remontée progressive des températures à partir du 12 avril.
Les dates de mi- débourrement présentent quelques jours de retard par rapport à celles observées en 2021. Les températures moyennes s’envolent début mai et se maintiennent à un niveau très au-delà des normales saisonnières. La végétation évolue rapidement, les toutes premières fleurs sont observées vers la mi-mai et la floraison se déroule rapidement. 2022 fait partie des millésimes les plus précoces au stade mi-floraison après 2020, 2011 et 2007.
Le déficit de précipitations s’accentue au fil des mois, entre janvier et mai. Mais le mois de juin est particulièrement pluvieux et le cumul des précipitations atteint le double de la normale. Néanmoins, ces pluies surviennent au cours d’épisodes orageux, notamment entre le 21 et le 25 juin, accompagnés de grêle à 6 reprises. Les dégâts sont assez localisés mais parfois importants.
Les pics de chaleur se succèdent en juillet, après un épisode caniculaire au cours de la deuxième décade de juin. Les toutes premières baies vérées sont observées un peu avant la mi-juillet. La chaleur accablante qui sévit alors et la quasi-absence de précipitations freine l’évolution de la véraison. Le stade mi-véraison n’est atteint au plus tôt que dans les derniers jours de juillet. Il faudra attendre la mi-août pour que la véraison soit totalement achevée sur la grande majorité du vignoble.
La persistance de fortes chaleurs début août permet une bonne évolution de la maturation des raisins et notamment une forte dégradation de l’acide malique au cours de la première quinzaine. Le rythme est ensuite légèrement ralenti par la survenue d’orages entre le 14 et le 20 août avec une baisse concomitante des températures. Mais le retour d’un temps chaud et sec permet à la maturation de se dérouler dans de bonnes conditions, favorisant une évolution régulière des teneurs en sucres et un maintien de l’acidité totale. Les cépages noirs présentent une avance certaine sur les blancs, écart qui se maintient jusqu’à la récolte.
Du point de vue phytosanitaire, l’oïdium a maintenu une forte pression entre floraison et fermeture de la grappe mais a été globalement bien contenu. La pression mildiou est restée faible à modérée selon les secteurs.
Le millésime 2022 a connu des conditions météorologiques singulières et exceptionnelles mais n’en demeure pas moins généreux et qualitatif.
[Source : Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne]